Le portrait chez nous

En conclusion, si les problèmes et écueils ne sont pas négligeables, il existe des solutions pour assurer une meilleure représentativité des femmes dans les syndicats à tous les échelons, et une plus grande intégration des enjeux les concernant dans les négociations, comme dans leur implication, pour celles qui désirent militer à nos côtés.

Dans cette perspective, la CSN, comme toutes les centrales syndicales, doit s’améliorer et ses membres en ont la volonté.

Par exemple, le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, auquel le SCCCUL est attaché, a consécutivement élu deux femmes à sa présidence, et la vice-présidente à la vie syndicale et à la mobilisation du SCCCUL travaille depuis plusieurs années avec la vice-présidente responsable de la condition féminine du Conseil.

D’ailleurs, cette année, le 20 mars 2025, nous accueillerons Françoise David pour qu’elle nous parle de la Marche historique Du pain et des roses, ainsi que Véronique Pronovost, chercheuse sur la question du droit à l’avortement au Canada et aux États-Unis.

Du côté de la Fédération des Enseignantes et Enseignants du Québec, à laquelle appartient aussi le SCCCUL, on a aussi fait plusieurs avancées : on a un Comité femmes, on soutient les élues en région, on reconnait les enjeux familiaux, on met en évidence les prises de parole des femmes, on offrira bientôt du mentorat aux femmes, on priorise le genre et les minorités pour les comités fédéraux, etc.

Actuellement, d’ailleurs, la vice-présidente à la vie syndicale et à la mobilisation du SCCCUL planche avec un comité en travaux intensifs de la FNEEQ sur les façons de recruter, d’inclure et de représenter les groupes marginalisés, incluant les femmes, dans les instances et postes de décision syndicaux.

Enfin, le milieu syndical CSN reconnait l’apport inestimable du milieu communautaire dans les luttes pour les droits des femmes. Par conséquent, je joins à ce Cahier les activités qui s’offriront à vous dans la région de Québec.

Au Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval, nous aurons sous peu notre Comité de la condition féminine et des diversités qui, dès cette année 2025, entamera ses travaux afin de mieux représenter les femmes.

En somme, un pas à la fois, mais en marche continue et ensemble, nous accueillerons mieux et en plus grand nombre les femmes dans le syndicalisme.

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