Femmes et syndicalisme

Pour l’édition 2025 du Cahier 8 mars du SCCCUL, une année qui annonce un retour vers l’obscurantisme de l’extrême-droite en Occident et, de ce fait, une menace aux droits accordés de longue lutte aux femmes, aux personnes racialisées, aux personnes s’identifiant LGBTQ2S+, aux Premières nations, aux personnes en situation de handicap, aux personnes neuroatypiques et aux autres individus marginalisés de nos sociétés, j’ai décidé d’honorer la force du syndicalisme comme réseau de solidarités.

À l’heure où les solidarités sont en effet plus nécessaires que jamais, je pose ici les jalons d’un phénomène qu’il n’est plus le temps de nommer, mais de décortiquer : la sous-représentativité des femmes dans les conseils et comités syndicaux, en particulier les exécutifs, dans tous les syndicats occidentaux.

Sans les femmes, on ne peut pas avancer. Or, pour avoir des femmes engagées à nos côtés, il faut accepter de se remettre en question, de revoir nos façons de faire et de penser.

Pour quelles raisons? Comment? Voici quelques pistes puisées dans des lectures qui vous sont offertes en annexes de ce Cahier, des lectures qui s’intéressent au milieu syndical, principalement en Europe et en Amérique du Nord.

Bonne lecture!

Élisabeth Cyr
Vice-présidente à la vie syndicale et à la mobilisation

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