Journées de réflexion sur la prévention des violences à caractère sexuel

banniere-sans-oui-cest-nonLe problème de la violence sexuelle dans le monde universitaire a interpellé la FNEEQ qui a souhaité participer aux réflexions en cours sur ce problème important.

C’est pourquoi, le 21 février dernier, trois membres du comité exécutif de la FNEEQ ont participé à Sherbrooke à une rencontre dans le cadre de la tournée de réflexion de la ministre Hélène David sur la prévention des violences sexuelles sur les campus et dans les collèges du Québec. Deux membres du comité exécutif de la FNEEQ étaient aussi présents lors de la consultation tenue le 23 février à Québec. Rappelons qu’au terme de l’exercice, la ministre David souhaite proposer une politique pour contrer les agressions sexuelles dans les établissements d’enseignement du Québec.

La FNEEQ a aussi produit un document de réflexion   qui détaille les différents aspects du problème et dans lequel la Fédération précise sa position. Après le constat qu’un très grand nombre de personnes ont attesté avoir été victimes de manifestations de violences à caractère sexuels dans le milieu universitaire (Enquête sexualité, sécurité et interactions en milieu universitaire, sous la direction de Manon Bergeron de l’UQAM) (p. 2), le document réitère la position adoptée dès la fin des années 1980 contre la violence et le harcèlement en milieu de travail (p. 3).

Pour la FNEEQ, la question de la prévention a un rôle essentiel. Elle soutient le projet pilote du cours d’éducation à la sexualité à l’étude au ministère de l’Éducation. Ce cours devrait « aborder de front la question du consentement, des stéréotypes et des rapports égalitaires ». Mais le problème qui a interpellé particulièrement l’attention de la FNEEQ et de ses membres est celui des relations intimes qui se développent souvent entre des enseignant/enseignantes et des étudiants/étudiantes. Dans la foulée du congrès de 2015, une réflexion est en cours qui vise à cerner et à baliser les aspects pédagogiques, éthiques, déontologiques, sociaux et juridiques liés à ces relations intimes, marquées par la position d’autorité qu’occupe l’enseignant par rapport à l’étudiant. Une question complexe, donc, dont il faut analyser les différents enjeux afin de mieux éclairer les syndicats et leurs membres sur cette question.

 

Pour en savoir plus sur la position du gouvernement à ce sujet ainsi que sur la stratégie envisagée

Voir l’article de Sonia Beauchamp dans la revue Carnets de la FNEEQ, « La relation enseignant – étudiant et la relation d’autorité » Carnets, no 34 (Automne 2016), p. 14.

Source : FNEEQ et ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

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