Une première réunion préparatoire aux États généraux de l’enseignement supérieur (ÉGES) s’est tenue dans les locaux du SCCCUL le 25 avril dernier. Le but de cette rencontre était d’organiser la présence d’une équipe aux différents ateliers que présenteront les ÉGES, afin d’avoir de cet événement une vision et une compréhension qui soient les plus complètes possibles. Les sujets proposés étant nombreux et très diversifiés, chaque personne a pu choisir un ou deux ateliers en fonction de ses intérêts ou de ses compétences.
Voici la liste des ateliers retenus, dont on trouve une description dans la programmation des ÉGES :
Vendredi 19 mai, de 13 h30 à 15 h :
— A1- Pratiques de la gouvernance et gestion autoritaire : les attaques et les moyens de les contrer ;
— A2– Améliorer les conditions de réalisation de la recherche pour tous les champs disciplinaires dans le respect des
règles académiques et des personnes ;
—A3- Éducation populaire et éducation tout au long de la vie ;
—A4- Perspectives féministes en enseignement supérieur ;
—A6– La formation à distance en enseignement supérieur ;
—A7– Particularités des parcours académiques atypiques chez les étudiantes et les étudiants.
Vendredi 19 mai, de 15 h30 à 17 h :
—B1– Se doter d’une Loi-cadre pour réaffirmer notre conception de l’université comme service public ;
—B2– Marchandisation, concurrence, clientélisme et assurance qualité ;
—B3- Visages de la précarité et de la contractualisation en enseignement et en recherche
—B4- Révision du mode de financement des réseaux de l’enseignement supérieur
—B7– Accessibilité de l’enseignement supérieur en région
Ces ateliers se déroulent généralement de cette façon : un groupe de panélistes présente une synthèse des enjeux relatifs au sujet traité. S’ensuit une période d’échanges et de questions engageant les panélistes et les participants et dont le but est de faire émerger des propositions à intégrer dans un plan d’action à mettre en œuvre au cours de l’année 2017 et 2018.
Plusieurs dangers, dont témoignent les thèmes abordés dans les ateliers, guettent le monde de l’enseignement supérieur ou sont en voie de s’implanter : une gouvernance universitaire ressemblant de plus en plus à celle des entreprises privées (forte compétition, course à l’internationalisation, clientélisme), précarité accrue des enseignants, conditions de travail se dégradant, etc. Voilà pourquoi il faut être présents aux ÉGES !
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Bienvenue à toutes et à tous !
Anne Beauchemin
Vice-présidente aux communications
