Le comité sur la formation à distance (FAD) du regroupement université (FNEEQ) se réunira le vendredi 22 mai afin d’établir un consensus ou une vision commune sur le sujet de la FAD. Dans le réseau, plusieurs chargées et chargés de cours craignent en effet une utilisation non appropriée du matériel d’un cours en présentiel, qui aurait été transposé dans une formule non présentielle, notamment en lien avec les droits d’auteur. Ils et elles veulent aussi conserver une pleine autonomie dans les activités pédagogiques, non seulement dans leurs contenus mais aussi dans la forme que pourraient prendre ces activités.
Par ailleurs, le regroupement université a convenu d’utiliser le terme « non-présentiel » pour désigner un cours initialement prévu en présentiel et qui devra être adapté à un autre mode de prestation. Une des questions soulevées au regroupement est celle-ci : est-ce que les universités profitent de la situation actuelle pour imposer le développement de la FAD ? À l’instar de l’Université Laval, plusieurs institutions souhaitent depuis quelques années développer la formation à distance, mais des réticences, notamment du corps enseignant, ralentissent la mise en œuvre de ces projets.
Sur un autre plan, une première rencontre entre la Table des partenaires universitaires, dont fait partie la FNEEQ, et le gouvernement Legault se tiendra dans les prochains jours. La problématique du financement des universités et l’octroi de ressources supplémentaires seront les principaux sujets abordés lors de cette rencontre.
Guy Dorval
Vice-président aux relations intersyndicales