En cette période de crise, le regroupement universitaire demeure très actif et organise des rencontres hebdomadaires (téléphoniques ou virtuelles) pour échanger sur les diverses directives et actions que posent les universités québécoises et pour planifier nos propres gestes. Or les représentants syndicaux dénoncent le fait que plusieurs directions universitaires aient opté pour une approche plus contraignante et moins collaborative qu’à l’Université Laval en imposant des directives sans avoir au préalable consulté les syndicats. Pour le moment, chaque université s’organise et agit différemment. L’imposition de l’enseignement à distance, le non-respect des conventions, l’absence de lettre d’entente entre les parties, etc. sont parmi les principales craintes exposées.
À l’UQAM, la pétition des étudiants pour l’annulation de la session et la possibilité d’obtenir la mention de ‘’succès’’ et non une note se répand dans l’ensemble du réseau universitaire. L’UQAR fut la première université à appliquer cette démarche et l’UQO devrait agir ainsi.
Sinon, l’une des grandes préoccupations de tous concerne la session d’été. Alors que pour certains la session est repoussée au 18 mai, d’autres comme à l’Université Laval offriront des cours uniquement à distance. Par contre, de manière générale, un flou persiste face à cette session, notamment pour les modes de prestation. On craint l’imposition d’enseigner en mode asynchrone ou avec des logiciels comme Zoom ou Adobe Connect. La question des droits d’auteur demeure aussi très préoccupante pour tous.
À la FNEEQ, les membres de l’exécutif et les conseillers sont très actifs, entre autres avec des rencontres avec les intervenants du milieu de l’éducation. Ces échanges avec les instances sont quasi journaliers et des comptes rendus sont transmis à tous les regroupements. L’exécutif a aussi élaboré un plan d’action assez détaillé qui fut partagé avec les syndicats pour nous permettre de coordonner nos actions.
Guy Dorval
Vice-président aux relations intersyndicales