Dossier assurances collectives des chargés et chargés d’enseignement
Le 8 octobre dernier, les personnes chargées d’enseignement furent conviées à une rencontre pour se prononcer sur des recommandations du Regroupement des syndicats adhérents (RSA) aux assurances collectives. Après avoir reçu un court résumé de nos assurances collectives et de la démarche, les membres présents ont adopté quatre des recommandations du RSA. Ces recommandations portaient sur le taux de renouvellement en 2021, la révision du régime d’assurances soins dentaires, le remboursement de prothèse auditive et sur les articles pour incontinence. La proposition sur la substitution des médicaments génériques fut rejetée, car les membres y trouvaient très peu d’avantages.
Dans le même ordre d’idées, et à la suite des discussions avec l’employeur, un sondage fut envoyé à l’ensemble des personnes chargées d’enseignement pour connaître leur préférence pour l’assurance maladie entre les modules A, B et C avec option de soins dentaires. Ce sondage, qui se termine le 30 octobre à 16h, vise à obtenir un ordre de grandeur dans les choix proposés et les réponses ne sont aucunement contraignantes. Les données recueillies permettront à l’employeur de déterminer approximativement les coûts pour ainsi permettre un meilleur choix de module. Jusqu’à maintenant, seul le module B sans option dentaire était accessible.
Rencontre du comité FAD de la FNEEQ
Le 9 octobre dernier, Christine Gauthier, la présidente du SCCCUL, a présenté son rapport au comité FAD de la FNEEQ. Ce travail découle d’un mandat octroyé par ce comité, qui a accueilli très favorablement ce document. Le rapport de plus de 80 pages analyse les principaux enjeux de la formation à distance et met en lumière divers constats, dont la question des droits d’auteur, les conditions de travail (préparation et prestation de cours en FAD), les articles en lien avec la FAD dans les conventions collectives, etc. La deuxième partie analyse les positions des principaux acteurs du milieu universitaire (e.campus, Chantier de l’université québécoise du futur, positions politiques des syndicats et des associations étudiantes, etc.). La dernière partie analyse l’offre de cours en FAD ainsi que ses impacts sur l’offre globale de cours et les conséquences financières actuelles et futures pour les institutions. Ce rapport sera un outil très utile, notamment dans les prochaines négociations entre les employeurs et les syndicats du Regroupement université.
Compte-rendu de la réunion extraordinaire du Regroupement université (FNEEQ)
Pour nous préparer à la réunion du Regroupement qui portait sur le chantier de l’Université québécoise du futur, nous avons assisté à un dîner virtuel lors duquel Sylvain Marois, membre du SCCCUL et représentant de la FNEEQ dans le comité créé pour ce chantier, a présenté les grandes lignes du rapport, mais aussi les tenants et aboutissants politiques de la démarche entourant ce chantier.
Puis le vendredi 16 octobre, lors d’une rencontre extraordinaire, le Regroupement a travaillé sur le mémoire qui sera présenté par la FNEEQ aux membres du chantier. Parmi les principales préoccupations, il faut noter l’absence de considération envers les personnes chargées de cours et de leur précarité. Outre le désir de développer une approche managériale de la gestion des universités (que nous considérons comme une dérive), notons le développement des formations universitaires à la carte ainsi que la formation à distance. Pour prendre connaissance du rapport sur l’Université québécoise du futur : http://www.scientifique-en-chef.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/UduFutur-FRQ-1.pdf
Compte-rendu de la réunion du Regroupement université (FNEEQ)
Le Regroupement a aussi tenu une réunion à distance les 22 et 23 octobre. Bien que le mémoire qui sera présenté lors des audiences du chantier sur l’Université québécoise du futur fut abordé, les échanges ont surtout porté sur une pétition visant à dénoncer l’inquiétude relative à la qualité de l’enseignement dans les conditions actuelles et l’accroissement de la détresse psychologique, tant des étudiants que des enseignants. La pétition exige plus précisément :
- De reconnaître que les groupes cours trop volumineux ne favorisent pas l’apprentissage des étudiantes et des étudiants;
- De limiter la taille des groupes cours en mode non présentiel ou de les ajuster à la baisse pour les ramener à échelle humaine et éviter les amphithéâtres virtuels.
- De reconnaître la surcharge de travail des enseignantes et des enseignants et de leur fournir les moyens de réduire l’impact négatif sur les étudiantes et étudiants.
Le regroupement a aussi élaboré une résolution pour la liberté académique à la suite des évènements qui se sont déroulés à l’Université d’Ottawa.
Guy Dorval
Vice-président aux relations intersyndicales