Lors de l’assemblée générale du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, qui s’est tenue le 3 février, un panel a abordé les problématiques reliées à la Loi 59 sur le régime de santé et sécurité au travail. Si quelques avancés ont été notées, l’un des impacts négatifs qui a été identifié dans ce projet de loi serait que les décisions du médecin de l’employeur prévaudraient sur celles du médecin traitant. De plus, le démantèlement des structures de proximité au détriment de multicentres, une réduction de l’imputabilité des employeurs en santé et sécurité au travail et plusieurs articles très défavorables pour les femmes préoccupent aussi les panélistes.
L’état des négociations entre le gouvernement et les représentants du secteur public fut présenté par Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN. Comme la FNEEQ, elle note qu’il n’y a aucun avancement dans les négociations et aucun dialogue sur les enjeux syndicaux. Le grand défi dans cette négociation demeure la mobilisation, dans une période où les rassemblements sont difficiles, voire interdits. De plus, c’est la deuxième fois depuis 1972 que les négociations du secteur public ne se font pas dans le cadre d’un front commun réunissant les centrales syndicales autour d’enjeux partagés.
Guy Dorval
Vice-président aux relations intersyndicales