Les chargées et chargés de cours, des personnes investies dans la communauté universitaire et dans la société

La journée nationale des chargées et chargés de cours, c’est maintenant! À chaque année, nous profitons du 22 novembre pour souligner la contribution et le travail remarquable des personnes chargées de cours à la mission des universités. À l’Université Laval, l’an dernier, nous avons été plus de 1300 en contrat, à nous investir dans le développement des connaissances et des compétences des étudiantes et étudiants, à faire valoir notre expérience professionnelle, à faire rayonner nos visions du monde et de la science, à développer nos méthodes pédagogiques pour assurer la réussite de nos étudiants.

Je suis très fière de représenter les chargés et chargées de cours sur toutes les tribunes universitaires. Partout sur le campus, lors d’événements organisés par la direction ou lors de rencontres avec la communauté étudiante, votre travail, votre implication, votre professionnalisme, votre engagement ont été remarqués.

 

À cette occasion, nous serions vraiment heureux de pouvoir célébrer avec vous cette journée importante pour la reconnaissance de notre corps d’emploi. Nous vous donnons rendez-vous ce vendredi 22 novembre à 16h30, au local 2300 du pavillon Alphonse-Desjardins.

 

 

Des chargées et chargés de cours à l’écoute de leurs étudiants en détresse

Cette semaine, nous apprenions dans les médias à quel point un nombre important d’étudiants et d’étudiantes universitaires vivent de la détresse psychologique. Si l’enjeu de la santé mentale constitue depuis longtemps un cheval de bataille pour toutes les organisations, la problématique est particulièrement criante dans les milieux d’enseignement supérieur, où les pressions liées au stress et à la performance, la précarité financière et au surmenage affectent la santé mentale de ceux et celles qui s’engagent dans l’accomplissement d’études universitaires.

Comme vous tous, nous avons été très touchés par l’ampleur de la situation. Quelques personnes m’ont d’ailleurs témoigné de situations récemment vécues auprès d’étudiants qui ont manifesté des symptômes de détresse et en ont parlé à leur enseignant. Votre empathie, votre disponibilité et votre écoute ont pu faire la différence.

Si vous êtes appelés à intervenir auprès d’un étudiant ou d’une étudiante, n’hésitez pas à leur référer des ressources actives sur le campus (notamment) ou à signaler votre inquiétude à une personne sentinelle. De fait, un réseau de Sentinelles, composé de personnes de tous les métiers et de tous les coins du campus de l’Université Laval, est disponible pour soutenir les personnes de la communauté étudiante ou du personnel qui vivent de la détresse psychologique.

La détresse psychologique, c’est l’affaire de tous et toutes et nous avons accueilli avec satisfaction la prise de position de notre université, qui s’est engagée à en faire plus pour déjouer le piège de la détresse. Face à cette volonté, il est clair que l’Université Laval pourra compter sur notre collaboration et notre soutien.

Appui au projet de coopérative des travailleurs du Groupe Capitales Médias

Les chargées et chargés de cours de l’Université Laval, via son syndicat et son affiliation CSN, sont aussi engagés dans diverses causes importantes permettant de favoriser la démocratie, les enjeux environnementaux et la justice sociale.

L’exemple le plus récent est celui d’un appui financier accordé au projet de coopérative de Groupe Capitales Médias, dont fait partie notre journal régional Le Soleil. Cet appui démontre la solidarité des chargées et chargés de cours et l’importance qu’ils accordent à la qualité de l’information, à la vie démocratique pour éclairer nos choix comme société.

Notre engagement universitaire et social rayonne sur la société dans son ensemble par le biais de la formation de qualité que nous offrons aux étudiants et étudiantes.

 

Christine Gauthier
Présidente

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