Saison estivale

Dans le monde de l’éducation, l’été est souvent synonyme de ressourcement. Une pause salutaire après le rythme intense imposé par les sessions d’automne et d’hiver. C’est l’occasion de faire le point sur nos pratiques pédagogiques, ce qui a marché, ce qui a moins marché, ce qu’on garde, ce qu’on remplace, ce que l’on va essayer en recommençant à l’automne.

Cela est aussi vrai dans la vie syndicale. L’été, c’est l’occasion de faire le bilan de nos activités et de construire un plan d’action qui sera proposé à l’Assemblée générale. Au sortir d’une négociation, cela est doublement vrai, car il nous faut faire aussi un bilan de la négociation et identifier des pistes de travail pour la prochaine négociation. La vie syndicale, chez nous, est ainsi caractérisée par deux rythmes que nous devons synchroniser : celui de l’année universitaire et celui de la négociation.

Cela fait sans doute beaucoup de bilans, mais la transformation rapide de notre travail d’enseignement, des conditions de travail qui nous sont maintenant imposées, exige de nous de constamment se mettre à jour. Nouveaux outils technologiques, nouveaux profils d’étudiants, nouvelles approches programmes, nouvelles formules pédagogiques, sans parler de l’arrivée de l’intelligence artificielle qui séduit tant nos gestionnaires, tout cela contribue à redéfinir notre rôle dans l’Université.

C’est pourquoi je vous invite, pendant la période estivale, à, vous aussi, faire le bilan de vos conditions de travail. Ce qui a changé, depuis que vous avez enseigné pour la première fois, et ce qui pourrait vous aider à améliorer votre enseignement. Ces réflexions, que vous pouvez nous transmettre, pourraient nous permettre d’identifier des sujets d’intérêt pour des conférences ou des séminaires, mais aussi des enjeux soulevés par l’entrée en vigueur de notre nouvelle convention et sur lesquels nous pourrons déjà nous mettre au travail.

Mais peu importe votre manière de profiter de l’été (parfois même en enseignant, comme probablement plusieurs de vous qui me lisez), je vous le souhaite beau et juste à la bonne température!

Louis Émond,
Président

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