Hommage à Nicole Blouin (1936 – 2024)

Mme Blouin occupa le poste de vice-présidente aux communications une dizaine d’années entre 2002 et 2012, plusieurs mandats ponctués par son passage à la présidence par intérim en 2010. Nous lui devons le Journal L’Expresso qui précéda l’Info-SCCCUL, la campagne visuelle de 2006 Valorisation de la profession chargée de cours ULaval et plusieurs autres initiatives. À de nombreuses reprises, elle nous représenta comme personne chargée de cours au Conseil d’administration et au Conseil exécutif de l’Université Laval.

Nicole contribua également à l’avancement de la cause des personnes chargées de cours des Amériques via la COCAL (Coalition of Contingent Academic Labor) et la FNEEQ-CSN en œuvrant à ce que le SCCCUL soit l’hôte du Congrès de la COCAL IX à Québec. Elle participait comme membre dans beaucoup d’organismes sociaux comme l’ONG Collaboration santé internationale et fut également un pilier de l’Association Québec-France.

Le militant de longue date et ancien président du SCCCUL, Puma Freytag, nous partage d’Italie quelques bons mots écrits pour Nicole, véritable feu roulant « au sens de l’honneur, de la parole donnée, de la solidarité, de l’éthique syndicale et ayant beaucoup de compassion ».

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Un amical hommage à notre amie et collègue Nicole Blouin qui vient de tirer sa révérence après une belle vie de femme libre, créative et solidaire. Nous avions de belles discussions, parfois contradictoires et le plus souvent se terminant par un grand éclat de rire et le verre de l’amitié. De nature enthousiaste et positive, elle ne laissait personne indifférent…Ce petit poème me semble bien résumer ce que l’on peut ressentir en pareille occasion et aussi faire un clin d’œil à son infatigable optimisme.

Le printemps s’en va, cent fleurs se fanent.
Le printemps revient, cent fleurs s’épanouissent.
Devant nos yeux, la roue du temps tourne sans cesse,
Et déjà les cheveux sur nos tempes blanchissent.
Mais ne croyez pas qu’avec le départ du printemps,
Toutes les fleurs sont tombées.
Hier soir encore, devant mon jardin,
J’ai trouvé une branche de pêcher en fleurs.

Man Giac (poète zen vietnamien du 11e siècle)

 

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