Les personnes chargées de cours de l’Université Laval, réunies en Assemblée générale le 22 novembre dernier, ont renouvelé leur confiance envers l’équipe du SCCCUL en votant pour un mandat de grève clair et positif. Avec plus de 200 inscriptions et plus de 180 personnes présentes en même temps que la neige et les grèves du Front commun en cours dans la région, le SCCCUL est fier de cette assistance record et du dévouement déployé par ses membres qui ont su mener à terme cet exercice démocratique. La proposition adoptée se lisait comme suit :
« Il est proposé que l’Assemblée générale adopte un mandat de grève générale d’un maximum de 10 jours fractionnables à déclencher par le Conseil exécutif au moment jugé opportun. »
Cette décision, majoritaire à 92,6 %, a lancé un message sans équivoque à l’employeur : les personnes chargées de cours de l’Université Laval entendent défendre leurs objectifs de négociation, qui sont justes et raisonnables, et se battre pour les atteindre. Par ailleurs, elles refusent catégoriquement les reculs que l’employeur veut leur imposer, tant sur le plan normatif que sur le plan salarial.
Malheureusement, l’employeur se montre incapable de répondre au comité de négociation syndical et recourt à la conciliation pour étirer la négociation. Comme le résume Louis Émond, « l’Université cherche à gagner du temps au lieu de négocier de bonne foi avec les personnes chargées de cours. Nous ne sommes pas dupes, c’est littéralement un refus de négocier. Le même stratagème a d’ailleurs été utilisé en 2012 et 2018 ». Notre vœu avant les fêtes aurait été de pouvoir travailler plus sérieusement à la table, mais ce n’est que partie remise.