Selon le projet de loi déposé par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, l’actuel réseau de commissions scolaires, en particulier les 60 qui sont francophones, sera transformé en centres de services administratifs et logistiques, un mandat amoindri comparativement à leur statut actuel. Les questions relatives à la réussite éducative se situeront dorénavant dans le champ des directions d’école, sous la direction du ministre lui-même.
De nombreux acteurs du monde de l’éducation s’opposent au projet de loi no 40, jugé complexe, déroutant, inéquitable et anti-démocratique. Ces acteurs appellent en au ministre pour que se mette en place une réflexion approfondie sur l’avenir de l’école publique à laquelle participeraient davantage les acteurs du milieu.
Pour ces raisons, le SCCCUL appuie la position de la CSN et des autres groupes de sursoir à l’adoption du projet de loi 40, pour les raisons présentées dans un communiqué daté du 26 novembre 2019.
Sur le projet de loi : Voici comment les commissions scolaires seront transformées. Ici Radio-Canada