« Avec la perte des emplois des superviseurs de stage, vous nous rappelez à quel point
nous sommes toujours sur un siège éjectable et que quelqu’un peut peser sur le bouton n’importe quand! »
Déclaration de Jean-François Broudehoux, chargé d’enseignement, lors de la réunion du Conseil facultaire de la Faculté des sciences de l’éducation, tenue le 7 juin 2018.
À la suite de la modification de l’approche pédagogique (de présentiel à distance) dans la supervision des stages en enseignement primaire et secondaire par la Faculté des sciences de l’éducation, les superviseures et superviseurs de stages ont fait plusieurs sorties publiques pour dénoncer cette décision qui les privera de leur emploi à partir de l’automne 2018 :
- Le jeudi 24 mai, la nouvelle de cette situation a été commentée par Geneviève St-Maurice, superviseure de stage, et par Christine Gauthier, présidente du SCCCUL, dans une entrevue avec un journaliste de Radio-Canada : « Des superviseurs de stage largués par l’Université Laval, dénonce leur syndicat »
- Le jeudi 7 juin, une haie d’honneur silencieuse, avec l’affiche ci-dessus, a accueilli les membres du conseil de la Faculté des sciences de l’éducation qui se rendaient à leur réunion mensuelle;
- Le vendredi le 8 juin, une lettre ouverte signée par plus de 30 superviseures et superviseurs a été publiée en page A 8 du journal Le Devoir, section Libre opinion : « Les futurs enseignants pâtiront de la supervision à distance ». Cette lettre a été relayée aussi sur Facebook (SCCCUL, FNEEQ, notamment. Elle a été publiée également dans le journal Le Soleil du 12 juin 2018;
- Le vendredi 8 juin, le SCCCUL a publié une déclaration commune dans le journal Le Soleil intitulée « L’Université Laval et la formation des maîtres : où s’en va-t’on? » qui dénonce cette décision unilatérale de l’Université.
- Ces actions ont été précédées d’une campagne d’affichage la semaine précédente à la tour des Sciences de l’éducation.
Les superviseures et superviseurs de stages sont mobilisés et continueront de dénoncer cette décision.
Anne Beauchemin
Vice-présidente aux communications.