Après l’incertitude, c’est maintenant officiel : l’Université Laval (article du journal de Québec) a opté pour une session d’automne à distance pour la presque totalité des cours offerts. Plusieurs universités du Québec ont aussi annoncé cette décision, ainsi que des universités hors Québec. Crainte d’une deuxième vague de contamination par le coronavirus? Désir d’établir une stabilité dans l’offre d’enseignement et d’éviter le redéploiement des cours en formule non présentielle, comme à l’hiver 2020? Le haut degré d’incertitude quant à l’évolution de la pandémie force les directions universitaires à faire des choix hâtifs et à rassurer les étudiants futurs ou en cours de formation qu’il est possible de poursuivre leur formation.
Cette pandémie a eu un impact certain sur le travail des chargées et chargés de cours. Le SCCCUL étudie présentement ses effets, en répertoriant les modifications survenues dans la charge de travail pendant la session d’hiver et dans l’offre de cours de la session d’été. Nous en saurons davantage dans quelque temps à ce sujet, mais nous partageons d’ores et déjà avec d’autres syndicats certaines préoccupations relatives à la propriété intellectuelle du contenu de ces cours. Dans cet univers multi-branché que sont les plates-formes et les applications disponibles pour l’enseignement à distance, comment protéger nos droits sur le contenu de nos cours et baliser la partie de notre charge de travail reliée à la mise en forme de contenus?
Anne Beauchemin
vice-présidente aux communications