C’est à la suite d’une analyse précise de la liste répertoriant les cours offerts à l’Université Laval en 2016, liste remise au syndicat par le Vice-rectorat aux ressources humaines en vertu d’une entente conventionnée, que le SCCCUL en est arrivé à la découverte alarmante que 1 300 cours et sections de cours avaient disparu de l’offre de cours pour l’année 2015-2016. Ce nombre englobe à la fois les cours donnés par les professeurs, les auxiliaires d’enseignement et les chargés de cours, qui ont assumé 75 % de cette perte avec 960 cours ou sections de cours en moins. Voir à ce sujet l’article de Daphnée Dion-Viens, « 15 % moins de cours offerts à l’Université Laval », Le Journal de Québec, 10 mars 2017, ainsi que l’entrevue de Christine Gauthier à CKIA-FM (88,3), le lundi le 13 mars 2017.
Cette baisse importante dans l’offre de cours interpelle le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur : peut-on prétendre que la politique de l’austérité n’a pas eu d’effets négatifs concrets sur l’enseignement supérieur? Quelle attention apportera-t-on réellement à la situation de l’enseignement lors du réinvestissement de sommes d’argent dans les universités?
En tant que syndicat, nous sommes inquiets de la situation actuelle de l’enseignement universitaire, notamment en ce qui a trait à la diversité de l’offre de cours qui est une partie essentielle de la qualité de la formation des étudiantes et étudiants.
À quand un vrai réinvestissement dans l’enseignement?
Anne Beauchemin
Vice-présidente aux communications