Nombreux sont les chargées et chargés de cours à nous avoir posé cette question, et avec raison. La convention collective prévoit aux articles 23.03 et 23.18 une augmentation équivalant aux paramètres salariaux gouvernementaux (PSG). Pourtant, à l’heure d’écrire ces lignes, cette augmentation n’a toujours pas été versée par l’Université Laval, alors qu’elle aurait dû être versée depuis le 1er mai 2016.
Cette augmentation est due aux chargées et chargés de cours!
Le syndicat a donc entrepris plusieurs démarches :
- discussions en comité paritaire de griefs avec l’Employeur;
- dépôt d’un grief le 10 novembre 2016 pour protéger l’application de la convention collective;
- tentative pour dénouer l’impasse lors des deux séances de comité paritaire de griefs subséquentes.
Malheureusement, ces discussions se sont conclues par un échec.
Pourquoi l’Université s’oppose-t-elle au versement de cette augmentation?
L’obstacle principal réside dans le pourcentage d’augmentation prévu par les paramètres salariaux gouvernementaux. Selon l’Employeur, ce pourcentage doit être publié sur le site web du Conseil du trésor avant d’être octroyé aux salariées et salariés.
Or, tout indique que la situation actuelle permet le versement des PSG. En effet :
- plusieurs universités ont obtenu leurs PSG depuis plusieurs mois, et ce, sans intervention syndicale, notamment la TÉLUQ, l’Université du Québec à Rimouski et l’Université du Québec à Chicoutimi;
- des informations sur le site du Conseil du trésor établissent les pourcentages d’augmentation pour différents corps professionnels;
- Radio-Canada a publié en décembre dernier des informations attestant des augmentations salariales consenties par le gouvernement.
L’information a été transmise à l’Employeur qui, à ce jour, est demeuré sur ses positions.
Jusqu’à quand cette impasse?
À la lumière de ces évènements, le dossier devra être soumis en arbitrage, à moins d’un règlement rapide du grief déposé, avec rétroaction et possibilité d’intérêts. Nous gardons l’espoir que ce problème trouvera un dénouement aussi prompt que positif pour l’ensemble des chargées et chargés de cours.
D’autres nouvelles suivront.
Solidairement,
Suzanne La Vallée
Vice-présidente aux relations du travail