FNEEQ : Discussions au Regroupement université des 28-29 janvier

Après de nombreux échanges entre la FNEEQ et le gouvernement, le comité exécutif de notre Fédération en conclut que l’enseignement supérieur ne serait pas une priorité de ce gouvernement, qui privilégie plutôt une approche clientéliste cherchant à satisfaire essentiellement les demandes de la communauté étudiante. D’ailleurs, les négociations visant le renouvellement des conventions collectives pour les CEGEPS sont au point mort.

Avec l’approche du dépôt d’un nouveau budget provincial pour la relance économique, une campagne nationale a été déployée par la FNEEQ afin de dénoncer le sous-financement en enseignement supérieur et exiger que de nouvelles sommes d’argent dédiées soient consacrées à mieux soutenir le travail des enseignantes et des enseignants. Le slogan de cette campagne est Avoir les moyens. Les syndicats membres de la FNEEQ se sont donc regroupés selon leur appartenance à leur conseil central régional respectif pour la rédaction d’une lettre commune. C’est ainsi que la présidente et le vice-président aux relations intersyndicales du SCCCUL ont participé à deux rencontres avec les syndicats des régions de Québec et Chaudière-Appalaches et qu’une lettre a été envoyée le 16 février dernier à diverses instances gouvernementales (lire la lettre dans la section éditoriale de cette édition).

Par ailleurs, dans la poursuite du rapport déposé par Christine Gauthier sur l’état de la situation en formation à distance (FAD) dans le réseau universitaire québécois, des recommandations ont été adoptées dans le but de définir plus précisément les divers modes d’enseignement en FAD ainsi que pour mieux encadrer la création et la prestation de ces cours. Des recommandations furent aussi adoptées pour protéger les droits d’auteur et la propriété intellectuelle.

Nous avons aussi appris que deux syndicats, celui des chargées et chargés de cours de l’UQAC et celui des chargé-es de cours de l’éducation aux adultes de l’Université Concordia, ont accepté un prolongement de leur convention collective respectivement jusqu’à l’automne 2021 et jusqu’en 2023. De plus, à l’UQAC, un comité paritaire se penchera sur la FAD pour en examiner le développement ultérieur et pour intégrer des articles spécifiques à la FAD dans la prochaine convention collective.

À la TÉLUQ, les tutrices et tuteurs sont inquiets d’un appel de candidatures incluant une nouvelle dénomination, soit celle « d’accompagnateur académique ». Ce nouveau titre ne présage rien de bon pour nos collègues.

En terminant, plusieurs syndicats ont eu des échos de plaintes de la part d’étudiantes et d’étudiants en lien avec l’adaptation des cours en mode non présentiel et avec la télésurveillance lors des évaluations. À suivre.

Guy Dorval
Vice-président aux relations intersyndicales

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