Le 18 avril dernier s’est tenu, dans le cadre de la Semaine de la reconnaissance du personnel, un panel réunissant des représentants de plusieurs corps d’emploi liés directement ou indirectement à l’enseignement et à la recherche, le thème de ce panel intitulé « Les enjeux de la reconnaissance en enseignement et en recherche universitaire ».
Ont participé à ce panel Caroline Biron, professeure au Département de management, Christian Djoko, étudiant au doctorat à la Faculté de philosophie et auxiliaire d’enseignement, Guy Dorval, chargé de cours au Département de géographie, Martin Plante, technicien expert à la Faculté de science et génie, Sonia Pomerleau, professionnelle de recherche à l’Institut de la nutrition et des aliments fonctionnels et Danny Sohier, directeur exécutif à la Faculté des sciences de l’Agriculture et de l’alimentation. Le panel était animé par Françoise Guénette, journaliste indépendante et animatrice professionnelle.
Avant de lancer la discussion, la Vice-rectrice aux ressources humaines, Lyne Bouchard, a présenté à l’assistance la démarche entreprise par l’Université Laval au regard d’une valorisation de la reconnaissance du travail de toutes les personnes œuvrant au sein de la communauté universitaire. Contextualisant davantage son propos, elle a fait un état des lieux de ce qui se fait à l’heure actuelle, qui prend souvent la forme d’initiatives spontanées, parfois récurrentes, entre collègues de travail au sein des départements, ainsi que des besoins à combler afin d’améliorer la qualité de vie au travail et développer un meilleur sentiment d’appartenance envers l’Université Laval.
Après un exposé de Caroline Biron sur les types de reconnaissance identifiés en recherche, leur mise en pratique et les bénéfices que le personnel et l’institution peuvent en tirer, les panélistes ont souligné à tour de rôle ce qui caractérise leur emploi à l’Université Laval et exposé les besoins en reconnaissance de leur corps d’emploi. Ce qui ressort de leurs commentaires, c’est un besoin de reconnaissance du travail réalisé par chaque personne, dans un milieu de travail où sont valorisées des relations plus collégiales, une participation plus importante aux décisions qui les concerne, une plus grande visibilité de leur corps d’emploi et, surtout, des conditions de travail moins précaires. Aussi, si les « récompenses » comme les prix d’excellence ont leur place dans la vie de la communauté, la reconnaissance qui est souhaitée a un caractère plus collectif qu’individuel. C’est ainsi le milieu de travail comme milieu de vie, où tous et toutes pourraient s’épanouir davantage, dans des emplois moins précaires, qui est visé ici. Des commentaires de l’assistance ont confirmé ces préoccupations exprimées par les panélistes. La seconde partie du panel a abordé la question des moyens à mettre en œuvre pour que s’enracine de nouvelles attitudes favorisant la reconnaissance de nos pairs.
De toute évidence, ce n’est pas demain que la culture universitaire sera transformée par cette sensibilité nouvelle envers la reconnaissance. Mais il faut souhaiter longue vie à ce projet et surtout, mettre l’épaule à la roue que ce soit au quotidien ou lors d’évènements qui seront organisés au fil de l’année afin de rappeler la nécessité d’une meilleure reconnaissance du travail de chacun et chacune.
Anne Beauchemin
Vice-présidente aux communications