Le 4 octobre dernier, vous nous avez mandatés en assemblée générale pour transmettre un message clair à l’Employeur : la négociation doit prendre un pas plus rapide.
En réponse, l’Université nous impose plutôt de faire un pas de côté. De fait, les représentantes de l’Université nous ont informés qu’elles se sont fait retirer le mandat de négocier sans l’aide d’un tiers. Ainsi, l’Université demande la conciliation au Secrétariat du travail.
Qu’est-ce que la conciliation? C’est l’intervention d’un employé du gouvernement visant à essayer d’aider les parties à négocier. Le conciliateur n’a aucun pouvoir coercitif autre que celui d’obliger les parties à se rencontrer et ne décide pas du résultat de la négociation.
Pour nous, cette nouvelle a été accueillie avec une grande surprise, car aucun signe ne permettait de prévoir ce revirement de l’Employeur. De fait, les parties arrivaient pourtant à échanger dans une ambiance ferme, mais respectueuse. Or, la présence d’un conciliateur aura assurément comme impact de ralentir notre négociation à court terme, ne serait-ce qu’avec l’ajout d’un agenda à considérer dans la fixation des dates.
Cette demande a aussi pour effet d’annuler, de l’aveu de l’Université, les prochaines rencontres de négociation.
Nous devons donc prendre les moyens concrets pour faire comprendre à l’Université qu’une bonne convention collective doit être signée dans un avenir proche. Restez à l’affût, une assemblée générale spéciale de négociation sera convoquée après l’assemblée statutaire du 22 novembre.
Le comité de négociation
Claudia Comtois
Christine Gauthier
Suzanne La Vallée
Jonathan Leblanc
Louis Lefrançois