La situation arrive de plus en plus fréquemment, nous dit-on. Pour différentes raisons, des étudiants demandent la permission d’enregistrer les exposés qui leur sont présentés en classe. Cette question en laisse perplexe plus d’un. En effet, que pouvez-vous, ou devez-vous leur répondre?
Voici quelques informations ou balises qui peuvent vous être utiles.
- Selon le Bureau du droit d’auteur de l’Université Laval (BDA), il vous appartient d’accepter ou de refuser que vos étudiants vous enregistrent, que ce soit auditivement et/ou visuellement, pour la totalité ou pour une partie de vos cours.
Toutefois, si vous acceptez, il vous incombe de définir les critères encadrant la possession et la diffusion de ces enregistrements, de les prendre en note et de vous assurer que l’étudiant les comprend.
Voir les recommandations du BDA
- Un autre point à considérer dans votre réflexion : le Centre d’aide aux étudiants, dans la section de son site portant sur l’apprentissage et la réussite, déconseille aux étudiants d’enregistrer les cours en classe. Il rappelle en effet que la prise de notes favorise la concentration et la compréhension de l’information, puisque cela suppose de la synthétiser à même le processus d’écriture. En revanche, l’écoute des enregistrements, souligne-t-il, en plus d’exiger un temps considérable, ne favorise pas la mémorisation et l’apprentissage de la matière exposée.
Voir les recommandations du Bureau d’aide aux étudiants.
En conclusion, il est préférable de juger au cas par cas, en appuyant votre décision le cas échéant sur les considérations qui précèdent.
Le comité des relations du travail
Élisabeth Cyr
Louis Émond
Suzanne La Vallée
Louis Lefrançois