Le 26 octobre dernier, le doyen de la FLSH, M. Guillaume Pinson, convoquait le personnel enseignant de la faculté dans le but de faire un état des lieux de la situation déficitaire actuelle avec, à l’horizon, un plan de redressement qui devrait s’étaler sur trois ans. En effet, la faculté est aux prises avec une diminution notoire des inscriptions dans plusieurs programmes − que n’explique pas complètement la baisse démographique −, et avec un problème de désintérêt envers les sciences humaines, remarqué également dans d’autres universités. Conséquences des compressions budgétaires récentes, d’une incertitude présumée quant à l’employabilité des étudiants formés dans ces programmes? Si une analyse de la situation s’avère nécessaire, il faut surtout, dans ce contexte, revaloriser les formations en lettres et en sciences humaines et revoir éventuellement l’organisation des programmes et des cours offerts.
Il y a beaucoup à faire et, dans un esprit de collégialité qu’il faut saluer, M. Pinson a lancé un appel à collaboration pour construire un plan de travail à soumettre à la haute direction. Sa suggestion : identifier les problèmes au sein de chaque programme, proposer des solutions, soumettre des idées, exprimer des souhaits. Vous pouvez acheminer vos suggestions à l’adresse courriel créée dans ce but : idees.FLSH@gmail.com.
Pour alimenter la réflexion, voici un article récent de la revue Affaires universitaires sur la valorisation des sciences humaines.
Anne Beauchemin
Vice-présidente aux communications